Notes : La nuit où il surprend, à la faveur d’une insomnie, le directeur de son orphelinat à moitié nu s’entraîner furieusement à la boxe anglaise, Rutger comprend trois choses qui vont influencer toute sa vie : – les apparences sont parfois trompeuses et l’être le plus coincé peut receler des trésors de passion; – si l’on a peur, il faut courir au-devant de cette peur; – un secret partagé avec un adulte bienveillant est source de joies profondes. De maître en maître, de la boxe au tai ki ken en passant par l’arnis et le judo, le parcours du combattant de Rutger se révèle une véritable éducation spirituelle, morale et physique. Et ce roman plein d’humour et de péripéties est un hommage inouï aux arts martiaux, à ce qu’ils ont toujours été, à ce qu’ils n’auraient jamais dû cesser d’être : non des sports de compétition entravés par des règlements stupides, mais une école de courage, de liberté, de naturel et de force de caractère, où corps et âmes ne préparent la guerre que parce qu’ils rêvent de faire la paix.